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 Open your eyes, you'll die.

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Choi Hee Rin

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MessageSujet: Open your eyes, you'll die.   Open your eyes, you'll die. Icon_minitimeVen 9 Aoû - 10:47

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«Perdue. J'étais perdue. Malgré ces preuves inculpant mon père d'homicide, j'étais cependant certaine de son innocence. Au fond de mon cœur, je savais qu'il n'était pas capable d'une telle chose même s'il était mystérieux. Jamais il ne nous aurait laissé, ma mère et moi, endurer les conséquences de ses actes. Il nous avait laissé seules, vouées à nous même, sans aucun espoir. La seule personne à m'avoir remonté le moral, c'était lui, ce garçon si gentil qui était venu à ma rencontre en dépit de ma réputation. Il m'avait fait sourire, et, par sa présence, il avait réussit à me faire oublier toute cette tristesse qui faisait pression sur moi. Tout s'était cependant arrêté aussi vite que cela s'était commencé par sa soudaine disparition inexpliquée. Il ne se passe désormais un jour sans que je pense à lui, son sourire, son rire, sa douce voix. Je l'aimais toujours, je n'avais jamais cessé de l'aimer et je ne souhaitais qu'une chose, le revoir.
Ces deux mésaventures douloureuses de mon passé m'ont motivé à devenir policière. Je voulais pouvoir donner des réponses à ces questions qui emplissaient mes pensées depuis si bien longtemps. Peut-être pourrais-je résoudre ces énigmes qui semblent inexplicables ?"


Après une dure journée de travail, je regagnai mon véhicule. C'était le moment de la journée que je fétichais le plus. Faisant résonner le son de mes talons sur ce parking vide, j'ouvris la porte de ma Toyota et m'assis sur le siège conducteur. J'avais encore passé toute la journée à travailler sur ce gang criminel, cependant, j'avais l'impression de stagner dans mon enquête. Mes seuls renseignements étaient flous, peu fiables et ne me permettaient aucune progression. Cela faisait maintenant plus d'un mois que j'essayais de recueillir des informations, sans succès. Mon patron m'avait promis une promotion en cas de réussite, mais dans le cas contraire, il m'avait annoncé mon renvoie pour laisser la chance à quelqu'un de plus compétent. Je ne pouvais pas perdre sur cette affaire, c'était primordial. Mon emploie était ma seule occupation et aussi ma seule chance de pouvoir résoudre ce puzzle gigantesque qu'était mon passé. Toute ces pensées s'entre-choquaient dans ma tête, me donnant des migraines épouvantables. Les mains posées sur le volant, je n'avais aucune envie de rentrer chez moi. Rentrer à mon appartement pour encore me plonger le nez dans mes recherches ? Non, je voulais me changer les idées. J'ai entendu parler de ce bar dans Dong-gu par un collègue, pourquoi ne pas essayer ?
Vidant ma tête de toute ces pensées envahissantes, j'appuyai sur l’accélérateur, faisant ronronner le moteur. Je sortais du parking souterrain du poste et me dirigeais vers le Maekju Bar. Je n'avais aucune notion de l'heure, mais la nuit régnait sur la ville. Il devait être tard car la circulation  fluide me permis des accélérations quelque peu exagérées. J'avais entré l'adresse sur mon GPS et je trouvais rapidement mon lieu de destination. La façade lumineuse et colorée attira mon attention, ce bar avait l'air très moderne. Peu de voitures stationnaient à ma grande surprise. Je me garai, et saisis mon sac, m'assurant de n'avoir rien laissé de précieux dans le véhicule. Plus je me rapprochais du bar, plus une fumée nocive de tabac agressait mes poumons. J'ouvris la porte et alla m'asseoir pour me faire servir un verre. Il y avait peu de personne mais cela n'empêchait pas l'alcool de couler à flot. Confiante, je restais quand même sur la défensive, gardant toujours mon arme de service dans un recoin de mon sac. Un beau serveur souriant au visage fin vint prendre ma commande. Je commandai un verre de Soju, j'avais besoin de quelque chose de puissant. Je me fis servir assez rapidement, le pauvre barman n'avait pas beaucoup de commandes ce soir. Je commençai à le siroter quand une rousse ouvrit la porte. Elle attira mon attention avec sa chevelure éclatante. Elle scruta les lieux quelques secondes et prit place sur la chaise à côté de moi.»



Dernière édition par Choi Hee Rin le Ven 9 Aoû - 16:57, édité 2 fois
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Lee Mila

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MessageSujet: Re: Open your eyes, you'll die.   Open your eyes, you'll die. Icon_minitimeVen 9 Aoû - 15:33

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« Tuer des gens est un jeu d'enfant pour moi. Depuis toute petite, je sais manipuler les armes et sais également plusieurs techniques de combat quasi infaillibles. Je ne compte plus les personnes mortes sous mes coups ou transpercées par mes balles. J'ai moi même tué mon père. Mais, sans l'aide d'une certaine personne, il serait toujours vivant à cette heure ci. D’ailleurs, quand je repense à cet homme qui, si l'on peut dire, m'a ouvert les yeux sur la vérité de mon père, j'ai été très méchante avec lui. Le pauvre,il me ferait presque de la peine. Surtout qu'il avait une femme et une fille ! Mais je n'y peut rien. Il a commis une erreur qui ne pardonne jamais dans le monde des criminels...»

Je patientais dans le quartier de Dong-Gu. Appuyée contre le rebord du toit de ma voiture, j'attendais un client qui n'allait, normalement, pas tarder. Il avait commandé quelques sachets de drogue et avait rendez-vous avec moi, ici, dans le milieu de soirée. Je jetais un coup d’œil à ma montre. Il était déjà vingt heure. Il était en retard. Je tenais mon sac à main à bout de bras. Dedans ce trouvait cinq paquets de cocaïne que mon client avait acheté. Quand l'acheteur ne désire pas une centaines de sachets, je les prend dans mon sac. C'est plus pratique et plus discret qu'une mallette remplis de stupéfiants.

J'attendais toujours. Une demi-heure, une heure. Stop ! Il y a des limites. Cette fois, il était vraiment trop en retard et, en plus, traîner par ici dans la nuit peut s'avérer être très dangereux. Je soupirais avant de me mettre au volant de mon Audi noir et de déposer mon sac sur le siège du passagé. De toute façon, il m'avait déjà payé, tant pis pour lui si il ne la veut plus. Je me rendis alors au centre ville ou, plus précisément, au Maekju Bar. Un café asser sympas avec une bonne ambiance. Je garais mon automobile juste en face de la façade illuminée du bar.  

J'ouvris la porte et pénétra à l'intérieur. Il n'y avait pas grand monde ce soir, tant mieux. Mon regard scruta la salle quand il s’arrêta sur une femme qui me dévisageait. A mon regard, elle tourna vivement la tête mais j’eus à peine le temps d'apercevoir comme une tache noir sur nez. Intriguée, je m'approchais et m'assis à côté d'elle. A peine fus-je installée qu'un serveur se précipita sur moi pour prendre ma commande.

- Un cocktail aux fruits rouge. Lui dis-je sèchement.

Du coin de l’œil, je regardais la jeune femme siroter bien tranquillement son Soju. Plus aucun doute, elle avait bien un grain de beauté au bout du nez. Je savais que je connaissais quelqu'un qui avait exactement la même chose mais ne savais plus qui. Le serveur revint et me tira de mes pensées.

- Et voilà votre cocktail ! Me dit il un grand sourire aux lèvres.

J’amenai la paille à ma bouche et tira quelques gorgées de la boisson tout aussi fraîche que délicieuse avant de replonger dans mes recherches qui restèrent vaines. J’engageais alors la conversation à ma voisine.

- Je ne vous ai jamais vue ici. Lui dis-je en souriant. Vous faites quoi dans la vie ?
- Je suis policière depuis quelques années.

Policière ? Qu'est-ce qu'elle fait ici cette fille ? Je n'aimais pas ça mais ne tarda pas à répondre sinon elle allait trouver ma question louche.

- Quel beau métier ! Lui dis-je le plus naturellement possible.

Il fallait que je parte. Mais cette fille m'intriguait vraiment. Enfin, surtout son bouton. Elle me rappelait vraiment quelqu'un, mais qui ? La bonne nouvelle, c'est qu'elle est policière et donc elle se trouve dans la données de la police. A partir de là, je pourrais retrouver son nom et son prénom. J'avais chez moi toutes les données de la police que j'avais piraté quelques années plus tôt. Je pouvais accéder à n'importe quelles informations des plus banales aux plus secrètes. Ça m'aidais bien de temps en temps. Si jamais ils trouvaient des informations sur mon cas, je pouvais toujours les effacer ou dévier la piste sur un autre chemin. Mais je suis très discrète et je n'ai jamais été repérée. Sur ceux, je décidais de partir. Je récupérais mon sac à mes pieds, l'ouvrit et paya le serveur. Par la même occasion, je vis que les sachets de drogue était toujours là et que personne ne me les avaient volés en route. Sans plus attendre, je sortis du bar et rentra chez moi pour continuer mes recherches.

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MessageSujet: Re: Open your eyes, you'll die.   Open your eyes, you'll die. Icon_minitimeVen 9 Aoû - 21:03

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« "Grain de beauté." C'était le surnom que l'on m'avait attribué pendant toute ma scolaritée. Cette petite tâche brune sur mon nez, je l'avais hérité de mon père, il avait exactement la même au même emplacement. Cette dernière m'avait valu un énorme complexe durant toute mon adolescence. Tout le monde se moquait de moi, et j'avais beau tenter de le cacher le plus possible, les autres élèves m'interpellaient toujours par ce surnom. Je me souviens cette fois où je suis rentrée chez moi, et que je me suis précipitée dans les bras de ma mère pour pleurer à chaudes larmes. Ce jour là, elle m'avait dit de ne pas me fier à ces remarques, qu'ils étaient simplement jaloux de cette tâche qui me donne mon originalité.
J'avais longtemps pensé à la chirurgie pour l'effacer, mais aujourd'hui, elle fait partie de moi. Cette petite tâche me distingue des autres, c'est ma "marque de fabrique". Maintenant, je n'essaye plus de la cacher, car je sais que s'il me revoit un jour, il pourra me reconnaître grâce à ça...»


Des brides de souvenirs me revenaient à l'esprit tandis que j'étais assise à ce bar. La rousse venait de s'asseoir à côté de moi et de commander un cocktail qu'elle attendait patiemment. J'avais presque finit mon verre de Soju quand sa demande arriva enfin. Quand je m'y attendais le moins, elle m'engagea la conversation. Sa voix était plus aigüe qu'elle en avait l'air ce qui me surpris. Elle me demanda juste mon métier. Cette question me parut étrange mais peut importe, elle eut l'air troublée quand je lui répondit que j'étais policière. Elle se tut et fit comme si de rien n'était. Quelque chose dans ma réponse semblait l'avoir préoccupée. Soudain, j’aperçus devant elle à ses pieds, son sac noir légèrement entrouvert. Ma vision n'était pas très bonne, mais elle l'était assez pour que je puisse reconnaitre plusieurs sachets blancs de drogue, bourrés au fond du sac. Cette fille était décidément étrange et cachait surement derrière cette apparence élégante une nature de criminelle. Je voulais l'interpeller et faire mon devoir, mais elle ne tarda pas et tant bien que mal ouvra son sac pour saisir son porte monnaie en enfonça encore plus loin la substance illicite. Elle posa un billet près de son verre vide et s'en alla sans hésiter, sans même reprendre sa monnaie. Elle m’accorda un dernier regard avant d'ouvrir la porte et disparue. Que cachait cette mystérieuse fille ? Je devais me renseigner sur elle, en savoir plus, mais comment ? Je me grattais la tête en réfléchissant. Mes yeux se posèrent soudain sur son verre, resté intact depuis son départ, quand me vint une idée. Il devait certainement y avoir des empreintes digitales sur ce verre, cela pourrait me donner son nom et toute les informations nécessaires. Quand le serveur alla servir un autre client probablement déjà saoul, j'en profitais pour glisser discrètement le verre dans mon sac, le protégeant d'une serviette pour ne pas confondre les empreintes. Je posa à mon tour un billet sur le rebord du bar du montant exact de ma boisson et m'en alla en pressant le pas. Je me hâtais d'aller dans ma voiture, les environs n'étaient pas très surs, surtout à cette heure-ci. Malgré mon job, je reste peureuse surtout dans ces conditions.
Il était déjà minuit, le temps était passé plus vite que ce que je pensais. Une dure journée de travail m'attendais plus tard et je me devais de prendre du repos. J'allai garer ma voiture dans un quartier plus sur avant toute chose. Rentrer chez moi pour encore perdre des précieuses minutes de sommeil ? À quoi bon. J'allai me coucher sur la banquette arrière, me couvrais de ma veste et verrouillai ma voiture à clef avant que mes paupières lourdes se ferment. Je ne rêvais de rien, malgré toutes les choses qui me préoccupaient. C'était la première fois que je dormais depuis plusieurs jours, mon enquête empiétant même sur mon temps libre.

Le soleil, frappant de ses rayons éblouissant sur le pare brise, me réveilla. Je me sentais plus en forme que jamais. Je mis plusieurs minutes à émerger avant de reprendre mes esprits. J'enfilai ma veste, et retourna sur le siège conducteur. Il devait être encore très tôt, les lieux étant déserts. Je ne perdis pas de temps et allai au poste. À mon habitude, je garai ma voiture à la place qu'on m'avait attribuée, personne n'était encore arrivé, j'étais seule.
Je pris un café à la machine que je bus en arrivant à mon bureau. La boisson était bouillante et me brûla le palais, décidément, ma journée commençait bien. Sans attendre, j'allumai mon ordinateur qui mit quelque minutes à se mettre en route. Je commençais mes recherches sur la rousse de la veille. Je fis les manœuvres scientifiques que l'on m'avait apprises avec ce verre quand au bout d'une demi-heure, mes efforts payèrent enfin. Lee Mila, voilà son nom. Son adresse était également marquée dans un coin de la page; elle habitait un quartier aisé à ma grande surprise. Elle n'avait pas de casier judiciaire et avait l'air d'une fille totalement normale malgré ma découverte d'hier soir. Pourquoi avait elle donc de la drogue dans son sac ? Cela était contraire à ce que dégageait les informations que j'avais sous les yeux. Je devais aller la voir et lui poser des questions...

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MessageSujet: Re: Open your eyes, you'll die.   Open your eyes, you'll die. Icon_minitimeMar 13 Aoû - 13:19

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« Viser et tirer... Tout simplement. Je crois que rien n'est aussi simple qu’ôter la vie d'un inconnu. Bien sur, au début, on se pose des questions comme «  Avait-il une famille ? » ou « Est-ce que un jour j'irai en prison ? ». Mais au file du temps, j'ai appris que toute ses questions n'avaient aucune importance et qu'elles servaient juste à me ralentir. Viser, tirer, tuer... Rien de plus simple. »

J'arrivais à ma villa. A l'aide d'une télécommande, j'ouvris le portail et gara la voiture dans l'allée. Je sortis et me dirigea vers la porte d'entrée que j'ouvris. Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il pouvait être. Je posais mon sac à l'entrée, récupéra mon ordinateur portable posé sur ma petite table basse en verre dans le salon et partis sur ma grande terrasse en bois face au séjour. La piscine était éclairée par les lumières prévus à cet effet mais également par les rayons blanc de la pleine lune. Je m'assis doucement au bord et mis mes pieds dans l'eau. Je regardais quelques secondes au loin. La ville était magnifique le soir ; éclairée par milles lumières, toutes différentes les unes que les autres. En plus, du haut de cette colline, je n'entendais point les nombreux bruit de la circulation dense de Sejong. Le calme était à son apogée et ça, ça n'avait pas de prix. Seul les ruissellements de l'eau se faisait entendre. La nuit est ma période de la journée préféré. J'ai l'impression que le temps s'arrête, que je peux enfin souffler, me détendre.

Je posais mon ordinateur sur mes genoux et commença mes recherches. Afin de retrouver cette policière, je devais consulter tout les profils de chaque membres de la police de Sejong. Après une petite heure, son visage apparut enfin sur l'écran. Je cliquais pour plus d'informations quand je tombais sur son nom.

- Choi Hee Rin... Aucun doute. C'est bien toi...

Je rigolais légèrement. La pauvre petite fille. Elle ne voit plus son petit papounet adoré ? Ho, j'ai presque de la peine pour elle. Je voulu m'informer un peu plus sur elle en regardant ses enquêtes quand je tomba sur celle qu'elle menait en ce moment même.

- Tient, elle enquête sur un gang ? Ma fois.

Au fond de moi, je pensais qu'elle n’enquêtais pas que sur ça. Je pensais qu'elle voulait retrouver l'homme qui devrait être à la place de son père en ce moment. Et dire qu'elle l'avait déjà rencontrer sans le savoir...

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MessageSujet: Re: Open your eyes, you'll die.   Open your eyes, you'll die. Icon_minitimeSam 17 Aoû - 10:40

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« Je me rappelle de ce jour de printemps où tout avait basculé. Je revenais des cours, comme à mon habitude en chantonnant une chanson dont le titre m'a complètement échappé aujourd'hui. Je ne me pressais pas, prenant le temps d'admirer le paysage qui était pourtant bien neutre. Je passais sous ces grands arbres en fleurs qui étaient, à mon avis, le seul symbole de gaieté ici. Ils dégageaient une odeur délicate qui embaumait les environs. Les petites fleurs roses sur les branches venaient d'éclore et leur lumière vive colorait tout l'arbre. Je tournais, virais, marchant dans les petites rues voisines quand au détour d'une ruelle, j'aperçus ma petite maison au loin. Je m'arrêta soudainement; mon sourire disparu. Une voiture de police était garée devant chez moi et les officiers parlaient à ma mère quand je la vis soudain s'effondrer comme si une terrible nouvelle venait de s’abattre sur elle. Je n'osais pas bouger, ne sachant quoi faire quand je revins brusquement à la raison plusieurs minutes ensuite. Je courus le plus vite que je pouvais, comme si ma vie en dépendait. Je me jeta à terre, la pris dans mes bras quand elle me répéta de vive voix ce qu'on venait de lui annoncer…»

Il était seulement 17h00 et pourtant le ciel s'obscurcissait déjà. Perdue dans mes pensées, je me préparais à quitter le bureau. J'avais décidé de rendre visite à la rousse qui occupait mes pensées depuis quelques jours. J'avais réussi grâce à ma détermination à remonter jusqu'à son nom et son adresse. Elle ne devait probablement déjà ne plus se souvenir de moi tandis que de mon côté, j'avais décidé de mener à bien mes recherches. J'avais réussi à partir en avance, fournissant une excuse incrédible à mon employeur. Personne n'était au courant de sur quoi j’enquêtais à vrai dire, je n'avais pas de raisons d'impliquer d'autres collègues là dedans. J'arrivai au parking, entrai l'adresse dans mon GPS et partis. Au volant de ma Toyota, je me dirigeais vers le quartier le plus aisé de la ville. Je n'avais, honnêtement, jamais mis les pieds là bas. Ma situation financière ne me l'avait jamais permis et aucune de mes enquêtes ne m'y avait encore mené jusqu'aujourd'hui. Le quartier de Seo-gu était une facette totalement différente du reste de la ville. Isolé, tout régnait en parfaite harmonie dans ce dernier. Je fus ébahi quand les pneus de ma voiture crissèrent sur cette route fraîchement refaite. Malgré l'obscurité, je pouvais constater avec stupeur qu'ici, tout était différent d'où j'avais eu l'habitude de vivre. Le contraste avec le petit quartier de mon enfance était indescriptible. Je n’oublias pas cependant le but de ma venue ici. Il me fallut un moment avant de me repérer, cet endroit m'étant totalement étranger. Mon GPS m'indiquait le chemin vers les résidences les plus luxueuses des environs. Au bout de quelques minutes, j'arrivais enfin à ma destination. Je garai ma voiture au bord de la route, m'assurant que cette dernière ne gênait pas à la circulation. Bien que j'étais policière, je me permettais des fois de ne pas respecter exactement la loi. Je descendis quand je vis que quelques marches et un grand portail noir m'accueillaient. J'aperçus des caméras au recoin de celui-ci, est ce qu'elle m'observait ? Je pouvais voir à travers, une grande allée entretenue de verdure, une piscine à l'eau fluide et une villa majestueuse comme je n'en avais jamais vu. Les lumières étaient allumées, il y avait donc quelqu'un ici. Je ne pouvais aller plus loin à moins de sonner à l'interphone devant moi, cependant, l'hésitation m'envahit. Ne devrais-je pas revenir à une heure plus décente ? Non, je n'avais tout de même pas fait ce chemin pour rien. J'appuyai d'un coup sur le bouton en face de moi sans réfléchir quand une sonnerie se déclencha. J'attendis quelques minutes mais rien ne se passa. J'appuyai une seconde fois, sans succès. Pourtant quelqu'un dans cette villa devait entendre mes appels, mais personne ne réagit. Perdant patience au bout de plusieurs tentatives, je décidai de repartir, déçue de mon déplacement.

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MessageSujet: Re: Open your eyes, you'll die.   Open your eyes, you'll die. Icon_minitimeDim 18 Aoû - 12:59

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«  La première fois où j'ai tué quelqu'un... Cette nuit là, le sang avait envahis le quartier de Dong-Gu. C'était un soir d'orage, mon temps préféré. Je me promenais sous la pluie torrentielle dans les rues du quartier, à la recherche d'un abris. L’immeuble où mon gang résidait était encore loin et j'étais trempée. Prise par la fatigue et le froid, je m'assis par terre, en plein milieu de la rue. C'était ma façon de dire que j'en avais marre et que je ne voulais plus bouger jusqu’à ce que je décide le contraire. Mes cheveux dégoulinaient le long de mon visage et mes vêtements étaient gonflés d'eau. Les fesses dans une flaque d'eau, je ne pensais à rien. Attendant...  Quelques faibles rayons de lune traversaient les gros nuages noirs au dessus de ma tête, illuminant faiblement le béton détrempé. Les étoiles, elles, ne se montraient pas, bien cachées derrière l'épaisse couche de nuage. La seul chose que je voyais, c'était les éclairs au loin, déchirant le ciel et tombant lourdement sur la terre dans un bruit de terreur et de chaos. Mais la nuit n'était pas finis, je me levais, décidée à rentrer. Mais la nuit n'était pas finis et, comme je le disais, le ciel apporta le chaos... Et la mort. »

Après mes petites recherches sur cette fameuse Choi Hee Rin, je déposais mon ordinateur et partis en direction de la cuisine, bien décidé à me préparer quelque chose. Je pris soigneusement la tablette électronique posée sur le poste de travail et chercha une recette.

- Bœuf Stroganov... Pourquoi ne pas essayer ?

Sans plus tarder, je me mis à la préparation du plat. Je m'appliquais en découpant de fines tranches de bœuf avant de les déposer joliment dans mon plat. Je suivais à la lettre la recette et arrosa le tout avec un peut de vin blanc avant de mettre au four. Je m’essuyais les mains quand l'interphone sonna.

- Qui peut bien venir ici à cette heure là …

Je regardais à l'écran et vis la policière attendre au portail.

- Mais qu'est-ce qu'elle fout ici elle ?! Si elle croit que je vais lui ouvrir, elle se trompe.

Faisant comme si de rien n'était, je m'assis à la table de la cuisine et ouvrit un livre en attendent que la cuisson finisse. Elle sonna une deuxième fois mais je n'ouvris pas non plus. Je gardais un œil sur l'écran et la vis partir au bout d'un certain temps. La minuteur retentit. Je sortit le plat du four et commença mon dîner avant d'aller me coucher.

Le lendemain, je partis en direction de Dong-Gu pour vendre de la drogue à un gang. Je garais ma voiture près du lieu de rendez vous. Un homme m'y attendais. Je sortis et alla en sa direction, une malette à la main.

- Voila votre commande. Lui dis-je.

Il me tendis alors un paquet de billet. Je regardais si le compte était bon quand j'entendis une voiture de police arriver au loin. Immédiatement, je courus jusqu'à ma voiture et partis un peu plus loin. J'étais curieuse de voir comment la situation allé évoluer alors je restais pas très loin mais de façon très discrète pour pouvoir admirer la scène. Le pauvre n'avait pas eu le temps de fuir et la police l'avait embarqué ! Je souriais. Moi, j'avais eu mon argent, c'était l'essentiel. Sans plus attendre, je partis et retourna chez moi. Une fois arrivée, je passais l'après midi sur ma terrasse à bronzer quand mon téléphone sonna tout à coup. Le numéro affiché m'était inconnus mais, malgré ça, je répondis quand même.

- Allô ?...

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MessageSujet: Re: Open your eyes, you'll die.   Open your eyes, you'll die. Icon_minitimeDim 18 Aoû - 16:51

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« Ce jour où j'avais rejoins la police, ma mère n'avait même pas été là pour me féliciter. Elle n'osait plus sortir de la maison par peur de se faire rejeter. J'avais, quant à moi, affronté cette peur, décidant de démarrer une nouvelle vie. Mes futurs collègues avaient décidé d'aller au bar le plus proche pour fêter l'évènement et faire plus ample connaissance. Je n'aimais, à l'époque, pas le goût de l'alcool et m'était contentée d'un simple jus de pomme tandis que les autres étaient tous à moitié ivres. Je m'étais isolée dans un coin et faisait juste acte de présence. J'avais toujours été timide et ça n'allait pas changer aujourd'hui. Je contemplais fièrement mon badge de police que j'avais tant espéré. Ce dernier était peut être signe de progression dans ma quête désespérée…
Ces personnes étaient nouvelles à mon entourage et ne savaient rien de mon passé douloureux, ce qui me permettait de respirer un peu. Ils s'étaient presque tous liés d'amitié en essayant de m'introduire parmi eux au plus possible. Des amis ? À quoi bon, je n'en ai pas eu ces dernières années, ce n'est pas quelque chose d'indispensable…»


Enfin. Le moment que j'attendais tant. J'avais enfin réussi à mettre la main sur un membre de ce gang qui me préoccupait tant. Pendant quelques instants, j'avais oublié mes recherches sur Mila et était fixée sur mon enquête principale.
Le matin même, un de mes collègues m'avait fait part de ses avancées dans l'affaire et avait réussit à découvrir le nom de l'un des membres. Ce fameux gang avait causé beaucoup de problèmes, notamment des meurtres et trafic de drogue. Nous enquêtions dessus depuis multiples mois et jusque là aucune progression n'avait pu être faite. Mon collègue, plus futé que moi, était parvenu à remonter la trace de l'un d'eux et il était maintenant au poste, prêt à passer à l'interrogatoire. Je m'étais portée volontaire pour l'occasion, passionnée dans cette affaire. Mes collègues m'avaient souhaité bon courage et j'entrais désormais dans la salle d'interrogatoire. L'individu était jeune, tout juste sortit de l'adolescence; c'est quand même malheureux de gâcher sa vie si tôt. Ses cheveux noirs ébènes retombaient sournoisement sur son visage, lui donnant un air inquiétant. Il n'osait pas me regarder et fixait la table devant lui. Je pouvais voir que ses mains tremblaient, il avait peur. Dans ces conditions, il allait facilement me donner les informations que je voulais. Je m'assis en face de lui et commença à le questionner. Il resta muet quant à les informations sur ses compagnons malgré mes multiples tentatives. Je commençais à m'exaspérer quand je commençai soudain à l'interroger sur leur fournisseur de drogue. Il fixa le plafond quelques instants avant de me lâcher un nom sans réfléchir aux conséquences. "Lee Mila", voilà ce qu'il m'avait répondu. Je n'en revenais pas. Mes deux affaires étaient donc liées. J'étais chamboulée et pris quelques instants avant de remettre mes pensées en place. La drogue dans son sac n'était donc pas une coïncidence, loin de là. Je me leva soudain et quitta la salle, il me regarda l'air surpris, ne comprenant pas l'ampleur de ses dires. Je dis à un collègue de prendre le relais et me précipitai dans mon bureau. Je saisis le téléphone et composa le numéro de Mila qui était resté affiché sur mon écran d'ordinateur. Au bout de quelques moments, elle décrocha d'une voix hésitante. Il fallait que je la vois pour lui parler, mais pas au poste, elle ne viendrait jamais :

" — Lee Mila ? C'est Choi Hee Rin, la policière que vous avez vu au bar, vous vous souvenez ?
J'aimerais vous donner rendez-vous quelque part.
— Pourquoi est ce que vous voulez me voir ? Et comment avez-vous eu mon numéro ?, me demanda-t-elle.
— Peu importe. J'ai quelque chose de très urgent à vous dire et pour se faire, j'aimerais vous voir en personne. Choisissez le lieux de rendez-vous qui vous plaît., lui répondis-je.
— Bien, j'ai en fait quelque chose  à vous dire aussi. Je vous attends ce soir à 20h00 au Maekju Bar, là ou nous nous sommes rencontré."

Sur ces mots, elle raccrocha, sans même avoir mon accord. Il était déjà 18h00 passé et j'avais peu de temps pour rentrer chez moi et me changer. Pour que tout se passe sans problèmes, j'avais décidé de garder le silence là dessus auprès de mes confrères. Je quittai, une fois de plus, mon bureau dans la plus grande discrétion. J'avais décidé de prendre le bus cette fois, mon domicile n'étant pas si loin que ça. Je marchais tête basse vers l'arrêt le plus proche. Le soleil se couchait et les publicités des immeubles illuminaient déjà l'avenue. Je n'attendis pas longtemps avant de voir le bus arriver, bondé de personnes. Je réussis à me faufiler  vers un siège et m'assis, épuisée. Je posais la tête sur la vitre qui vibrait à l'allure du moteur et pensais. Que Mila pouvait-elle bien savoir sur ce gang ? Allait-elle coopérer ? Et si finalement elle ne venait pas ce soir, que faire ?. Je pensais tellement que je manquai de rater mon arrêt. Je descendis précipitamment bousculant plusieurs passagers sur mon chemin. J'entrai dans mon immeuble et montai les marches quatre à quatre. J'habitais le troisième étage et il n'y avait pas d’ascenseur, cela coûtait trop cher. L'immeuble était silencieux, tellement que je me demandais si mes voisins existaient encore. Devant mon palier, j'ouvris la porte verrouillée à clef et allumai la lumière. Mon petit appartement me permettait tout juste d'y vivre. Pour le temps que j'y passais, il me convenait parfaitement. Je lançais ma veste et mon sac sur le canapé et allai prendre une douche bien chaude. Une fois finit, je mis des habits plus quotidiens et me maquillai. Le temps était passé vite et j'allais être en retard à mon rendez-vous. Je repris ma veste et mon sac qui n'avaient pas bougé et m'apprêtais à partir quand je fis soudain demi-tour. J'allai prendre mon arme, qui ne m'avais encore jamais servi. Elle était au fond d'un tiroir de mon salon et commençait à prendre la poussière, elle était cependant en parfait état. Je la glissai dans mon sac et cette fois partis en m’assurant d'avoir bien fermé la porte. Je descendis les marches si durement montées tout à l'heure en me pressant. Un bus attendait déjà des passagers devant mon arrêt et je dus courir pour l'attraper. A bout de souffle, il y avait cette fois trop de monde pour m'asseoir. Le trajet fut plutôt long. Les cadres sortaient de leur travail et les sans logis, trop pauvres pour avoir un véhicule, emplissaient le bus. Les bavardages des un et des autres créaient un brouhaha qui commençait à me donner de fortes migraines. Je surveillais attentivement l'heure sur ma montre, regardant l'aiguille des secondes défiler à toute vitesse. Les arrêts étaient incessant, ici, presque personne n'habitait dans le même quartier. Je manquais d'être en retard quand enfin, je vis le Maekju Bar au loin. Je descendis en remerciant le chauffeur. Je dus faire encore quelques mètres avant d'arriver. Peu de voitures étaient garées à part une luxueuse Audi noire qui retint mon attention. La même odeur désagréable de cigarette que la dernière fois embaumait les lieux. Il était presque 20h00 et j'étais à l'heure pour une fois. Je pouvais voir à travers la porte transparente que presque personne n'était là. Je l'ouvris vis Mila assise au fond à une table isolée. Bon choix, cela nous offrait plus d'intimité. Je m'avançais vers elle confiante. Elle ne me vit pas tout de suite, les yeux fixées sur son Samsung. Le son de mes talons résonnaient malgré la musique ambiante, plutôt forte. Je traversai le bar, sans même saluer le serveur qui me regardait ennuyé. J'arrivai enfin devant Mila et celle-ci, me voyant enfin, leva ses yeux. Je m'assis à ses côtés et nous commencions à parler...


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MessageSujet: Re: Open your eyes, you'll die.   Open your eyes, you'll die. Icon_minitimeDim 18 Aoû - 19:02

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«  Reprenant ma marche à travers la nuit noire, guidée par la lumière blanche des éclairs. La pluie ne s'était toujours pas arrêtée et continuait de ruisseler le long de mes joues. J'étais seule quand soudain, une voix traversa les ténèbres. Elle venait de derrière moi. Je me retournais et me retrouva face à trois hommes plus ou moins menaçant. Ils m'interpellaient. Au début, je ne prêtais pas attention à ces vauriens, essayant de m'en aller pour éviter les ennuis. Mais un d'eux m'attrapa par l'épaule et voulu me forcer à rester. Je sentais la menace émaner de leur corps. A ce moment là, je me souvins des paroles de mon leader : « Ne fais confiance à personne. La vie ici est un combat de tout les jours. Ne laisse personne prendre ta place. Tue sans hésitation. Tue, femmes et enfants compris. Tue les tous ou tu mourras toi aussi. » A cette époque, je n'avais encore tué personne et je ne voulais pas y avoir recours. Mais mes agresseurs semblaient vouloir goûter au goût amer de la mort. Je me mis alors à pleurer à chaudes larmes, les implorant de partir. Mais rien ne se passa. Ils restaient là, à me tenir tête. Les larmes arpentant mes joues, je sortis un pistolet de ma poche et visa un premier homme, trop près de moi. La balle atteignit sa poitrine. Il n'eut pas le temps de pousser un cri de douleur que la mort l'avait déjà emporté. Sans hésiter, je braquais mon arme sur les deux autres et leur fis subir le même sort que le précédent. C'est ainsi que la faucheuse emporta les âmes de ces malheureux. Les flaques d'eau s'étaient transformées en flaques de sang, coulant à travers les rues de Dong-Gu. L'arme en main, je regardais le ciel toujours couvert par les nuages noirs. Un ciel sans étoiles. Alors, c'est ça, tuer ? Pensais-je. Je regardais une dernière fois les corps avant de ranger mon arme et continuais ma route comme si de rien n'était. Désormais, mon âme est souillée par le crime... Et alors ? On va tous au même endroit à la fin. La vie est un combat, oui. Maintenant, je n'hésite plus une seconde pour éliminer ceux qui se mettent en travers de ma route. »

- Allô ?...
- Lee Mila ? C'est Choi Hee Rin, la policière que vous avez vu au bar, vous vous souvenez ?
J'aimerais vous donner rendez-vous quelque part.

Décidément... On ne se quitte plus !

- Pourquoi est ce que vous voulez me voir ? Et comment avez-vous eu mon numéro ?
- Peu importe. J'ai quelque chose de très urgent à vous dire et pour se faire, j'aimerais vous voir en personne. Choisissez le lieux de rendez-vous qui vous plaît. Me répondit-elle.
- Bien, j'ai en fait quelque chose  à vous dire aussi. Je vous attends ce soir à 20h00 au Maekju Bar, là ou nous nous sommes rencontré.

Sans écouter sa réponse, je raccrochais. Je partis me préparer avant de partir en direction du bar. A cette heure là, il n'y avait presque personne. C'était l'heure idéale. Je glissa mon pistolet dans la poche arrière de mon slim et partis. Une fois arrivé sur les lieux du rendez-vous, je garais la voiture face à la façade illuminée du café. J'optais pour une table placée au fond de la salle et attendis mon invitée qui ne tarda pas. Elle s'assit en face de moi.

- Alors ! Qu'as tu de si important à me dire ? Lui dis-je en rigolant.
- Ce matin au poste, un membre du gang sur lequel j'enquête a été interrogé. Il m'a dit que toi, Mila, tu leur avais fournis de la drogue.

J’éclatais de rire avant de l'applaudir. Non, elle était juste venue pour me dire ça ? Je ne pouvais pas le croire.

- Tu t'es bien renseignée madame la policière ! En effet, je suis bien dealeuse ! Surprise, hein ?! Alors laisse moi te faire un marché. Je crois que ton enquête sur ce gang est très importante pour toi, non ?

Je pouvais voir dans son regard qu'en effet, cette enquête était très importante pour elle. Je continuais :

- Je peux te dire le nom de tout les membres de ce gang si tu acceptes de ne rien dire à la police en échange sur mon petit trafic.

Je la vis hésiter un petit instant mais elle accepta enfin. Je commençais alors à lui énumérer tout les noms quand ce fut le tour du chef.

- Et enfin, le leader s'appelle : Lee Yun Seong.

Elle parut surprise à mes paroles mais je n'y prêta pas attention. Je n'avais pas finis mes révélations et ce que j'allais lui dire allait la bouleverser. Elle sera sous le choc ensuite. Je pourrais alors l’éliminer comme bon me semble ! Un serveur nous apporta deux verres. Elle but le sien d'un trait et je fis pareil. Bien que liquide dégageait une odeur étrange, je bus quand même avant de continuer mon histoire.

- Ce n'est pas tout. J'ai encore une chose de très importante à te dire. Écoute moi bien.

Je pris mon souffle avant de commencer mon récit :

- Bae Man Deok... Cet homme est mort, tué par Song Yeong Deok, ton père. Mais, tout ceci n'est qu'une partie de la vérité. Hee Rin, je connaissais ton père. C'était un ami à mes parents. Pour mon cas, mes parents m'ont abandonnée et c'est au sein d'un gang que j'ai grandis. Seulement un jour, le chef de ce gang s'est fait tuer et un autre chef est parvenu à la tête du gang. Je ne le savais pas, mais ce nouveau chef n'était autre que mon père. Et ça, c'est Yeong Deok, ton père, qui me l'a dit. Et il m'avait également passé une arme qu'il avait lui même acheté. J'ai tué mon père avec ma propre arme mais... Un jour je me promenais dans les rue de Dong-Gu, folle de rage à cause de la nouvelle que je venais d'apprendre. Et un homme est venus m'aborder. C'était Bae Man Deok. Il s'est montré trop dragueur. Je l'ai alors abattu avec l'arme de ton père. Évidement, j'ai bien pris soin d'enlever mes empreintes et de laisser l'arme ton papa sur la scène du crime ! C'est pour ça qu'il est en prison maintenant !

Je me mis à rire. Ce peuvre Song Yeong Deok qui est en prison aujourd'hui à cause de moi. Comme c'est drôle de me retrouver face à sa fille !

- Oui, Choi Hee Rin, tu es face à celle que tu cherches depuis des années, celle qui a ruiné ton enfance, ta vie, ta famille. Celle qui a envoyé un innocent en prison à sa place ! Moi !

Je rigolais un peut plus fort faisant résonner mon rire angélique qui cache en fait une ombre de démon. Mais la soirée ne se passa pas comme je l'avais prévue. Je sentis soudain une fatigue que je n'avais jamais ressentis au par avant. Je sortis du bar, Hee Rin sur mes talons et puis... Plus rien. Que s'est-il passé ?

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MessageSujet: Re: Open your eyes, you'll die.   Open your eyes, you'll die. Icon_minitimeMer 21 Aoû - 16:56

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« Il hantait mes rêves comme mes pensées. J'avais l'impression de pouvoir le toucher mais ma main ne faisait que glisser dans l'air vide. Et si tout ceci n'avait été qu'un rêve ? S'il n'avait en fait jamais existé ? Tout était confus désormais pour moi. La seule chose dans ma tête, c'était lui. Il me manquait terriblement, je n'avais aucun mot exprimer ce que je ressentais. Je n'avais aucune photo de lui, rien, je devais me référer à mes souvenirs pour voir son visage. Il devait avoir tellement changé maintenant. Ce jour où il avait disparu, nous nous étions donné rendez-vous à l'air de jeu du quartier, comme à notre habitude. J'étais arrivée en avance et m'étais assise sur un banc pour l'attendre. Les minutes passèrent, mais il ne venait pas. J'attendais, encore et encore, quand je me rendis compte qu'il ne viendrait pas. Je m'attendais à le voir le lendemain au lycée, sauf qu'il n'est pas venu non plus. Plus les jours passèrent, plus cela devenait étrange. Il ne m'avait pas donné son adresse et n'avait pas de portable, je ne pouvais donc pas le joindre. Tout les jours en arrivant devant ma classe, j’espérais le voir, sauf qu'il ne venait jamais. Il était partit...»

J'étais enfin assise en face d'elle. Elle avait levé les yeux de son portable et me contemplait d'un regard assassin. Le brouhaha autour de nous semblait s'être atténué comme si toute l'attention était concentrée sur notre conversation. Elle s'amusait à faire tourner son portable sur lui même, posé sur la table devant nous. Elle ne me quittait pas des yeux et moi non plus. Elle m'accorda un sourire mesquin avant de rompre le silence :

"— Alors ! Qu'as tu de si important à me dire ?, me dit-elle en rigolant sournoisement.
— Ce matin au poste, un membre du gang sur lequel j'enquête a été interrogé. Il m'a dit que toi, Mila, tu leur avais fournis de la drogue., lui répondis-je avec assurance.

Elle me regarda d'un air moqueur avant d'éclater de rire. Mes propos n'avaient cependant rien d'amusant que je sache.

— Tu t'es bien renseignée madame la policière ! En effet, je suis bien dealeuse ! Surprise, hein ?! Alors laisse moi te faire un marché. Je crois que ton enquête sur ce gang est très importante pour toi, non ?, me demanda-t-elle.

Je n'avais aucune idée de comment elle avait eu ces renseignements, mais elle avait raison. Cette affaire était la plus important sur laquelle je travaillais depuis des mois. Mon employeur avait une grande confiance en moi pour cette enquête et je n'avais pas le droit de le décevoir. Restant muette, elle continua ce qu'elle avait à dire :

— Je peux te dire le nom de tout les membres de ce gang si tu acceptes de ne rien dire à la police en échange sur mon petit trafic.

C'était un marché intéressant, mais je ne pouvais me permettre de passer un accord avec une criminelle. Et si elle me mentait ?
Pourtant, je devais accepter ce marché. Mila était à présent la seule personne qui pouvait me faire progresser sur cette enquête dans laquelle je stagne depuis si longtemps.
Je hochais la tête en signe d'approbation, toute fois non convaincue de ma décision.
Je sortis un morceau de papier et un stylo, faisant attention de noter avec soin tout les noms qu'elle me citait. Il y en avait une bonne dizaine contrairement à ce que je pensais. Tout ces noms m'étaient inconnus. Et puis vient le dernier nom :

— Et enfin, le leader s'appelle : Lee Yun Seong.

Je lâchais mon crayon et ouvrit de grands yeux. Ma main tremblait. Non, impossible, elle n'avait pas pu dire ce nom, je devais rêver, c'est impossible. Je ne pouvais plus bouger, c'était comme si tout mes membres s'étaient gelés sous l'impact de la nouvelle. Elle n'avait aucune idée de l'importance du nom qu'elle venait de dire, aucune.
Un serveur vint soudain nous apporter deux verres, en nous indiquant qu'ils nous étaient offerts par un client du bar, assis à notre opposé. Je restai immobile même quand il posa le verre devant moi. Ne sachant quoi faire, je pris mon verre et le bus d'un trait, malgré le fait que l'alcool m'ait toujours déplu. Le goût amer de ma boisson descendait dans ma gorge, c'était vraiment répugnant. Mila fit de même quelques secondes ensuite, reposant bruyamment le verre vide sur la table. Voyant que je ne parlerai pas, elle reprit :

— Ce n'est pas tout. J'ai encore une chose de très importante à te dire. Écoute moi bien.

Rien ne pouvait être pire que ça maintenant. Quoi que ça soit, j'espérais juste qu'elle parte vite et qu'elle me laisse seule, face à mes pensées. Elle prit son souffle avant de lâcher ces mots :

— Bae Man Deok... Cet homme est mort, tué par Song Yeong Deok, ton père. Mais, tout ceci n'est qu'une partie de la vérité. Hee Rin, je connaissais ton père. C'était un ami à mes parents. Pour mon cas, mes parents m'ont abandonné et c'est au sein d'un gang que j'ai grandis. Seulement un jour, le chef de ce gang s'est fait tuer et un autre chef est parvenu à la tête du gang. Je ne le savais pas, mais ce nouveau chef n'était autre que mon père. Et ça, c'est Yeong Deok, ton père, qui me l'a dit. Et il m'avait également passé une arme qu'il avait lui même acheté. J'ai tué mon père avec ma propre arme mais... Un jour je me promenais dans les rue de Dong-Gu, folle de rage à cause de la nouvelle que je venais d'apprendre. Et un homme est venu m'aborder. C'était Bae Man Deok. Il s'est montré trop dragueur. Je l'ai alors abattu avec l'arme de ton père. Évidement, j'ai bien pris soin d'enlever mes empreintes et de laisser son arme sur la scène du crime ! C'est pour ça qu'il est en prison maintenant !

Mon regard vogait dans le vide. Je sentais mes yeux s'emplirent de larmes au fur et à mesure. Je levais la tête lentement et la regardais désormais dans les yeux. J'étais sous le choc et ne savais plus quoi faire ni penser. Je sentais mes mains trembler de plus en plus sans pouvoir les en empêcher.
Elle éclata de rire avant d'achever son récit :

- Oui, Choi Hee Rin, tu es face à celle que tu cherches depuis des années, celle qui a ruiné ton enfance, ta vie, ta famille. Celle qui a envoyé un innocent en prison à sa place ! Moi !

Je n'avais qu'une seule envie sur le moment : la tuer. Elle osait rire dans un moment pareil, était-elle seulement humaine ? Je voulais prendre mon verre posé devant moi et le lui lancer à la figure, ou encore plus directement, sortir mon arme de mon sac et la tuer de sang froid. Je ne savais vraiment pas ce qui me retenait à présent, peut-être que j'avais pitié d'elle. Elle était tellement pathétique et n'avait pas l'air de comprendre ce qu'elle m'avait fait endurer. Elle avait compris que je resterais immobile le temps de reprendre mes esprits, autrement dit, un long moment. Elle de leva, rassembla ses affaires, me jeta un dernier regard et commença à partir. Hors de questions, elle ne pouvait pas s'en aller aussi facilement après ça. Je me levais d'un coup et lui courus après, les larmes coulaient sur mes joues. J'ouvris la porte du bar et avant qu'elle ne monte dans sa voiture, lui attrapa le poignet. Elle se retourna, surprise. Un terrible mal de tête me prit soudain. Là, une immense fatigue que je n'avais jamais ressentit auparavant m'envahit. Que se passait-il ?. Je sentais mes membres s'engourdir peu à peu. Ma vue se troublait et bientôt je ne vis plus que du noir. Je me sentis tomber puis plus rien.

Quand je rouvris doucement les yeux, ma tête me faisait terriblement mal. Ma vue mit quelque minutes avant de redevenir nette. J'avais l'impression d'être dans une voiture abandonnée. Des cordes liaient mes mains de façon à ce que je ne puisse plus les bouger. J'analysais la situation quand je compris soudain : la voiture était sous l'eau. Je commençais à paniquer quand je me rendis compte que je n'étais pas seule. En effet, Mila était assise à l'autre bout de la banquette arrière, dans le même état que moi. Elle venait tout juste de reprendre conscience. Je ne me souvenais de rien. Je ne savais pas comment j'avais pu atterrir ici. La dernière chose dont je me rappelle, c'est moi prenant le bus pour aller à mon appartement.
Mila me regardait légèrement apeurée, comme si elle pensait que j'allais l'agresser ou autre. Nous allions bientôt manquer d'oxygène, il fallait agir. Elle n'hésita pas une seconde et tapa avec ses pieds sur la vitre, la fragilisant. Je fis de même par la suite. Nous avions peur, peur de finir ici. Elle parvint à casser la vitre au bout de quelques minutes d'effort. L'eau jaillit à travers le carreau cassé et emplissait presque déjà la voiture. Mila se faufila par la sortie qu'elle venait de créer et remonta à la surface. Ne parvenant pas à sortir de mon côté, je réussi à m'échapper par la sortie de Mila. Je retins mon souffle au plus possible, n'étais pas très compétente pour l'apnée. Heureusement, ce n'était pas très profond et la surface était vite là. Je parvins tant bien que mal à nager avec les mains liées, ne voyant déjà plus ma partenaire qui était partie loin devant. Je voyais la lumière de la surface se rapprocher de plus en plus quand finalement, je sortis la tête de l'eau en reprenant mon souffle à plein poumon. Je gagnais la berge ou je restais allongée quelques instants. Mila était en face de moi, ses cheveux roux trempés dégoulinants sur son visage. Soudain, je me souvins de tout... »

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MessageSujet: Re: Open your eyes, you'll die.   Open your eyes, you'll die. Icon_minitimeLun 26 Aoû - 11:42

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« Ce soir là, j'accompagnais le chef du gang pour un échange de drogue. C'était l'hiver et la neige recouvrait la ville. La tête vers le ciel, je regardais la neige tomber sur mon visage déjà froid. Mon souffle formait de la buée blanche à cause du froid. Je gardais mes bras contre moi, essayant par tout les moyens de me réchauffer. Je suivais mon leader à travers les rues sombres et menaçante. Tout était calme. Seul le bruit de nos pas dans la neige fraîche se faisait entendre. Après plusieurs minutes de marche silencieuse, nous nous arrêtâmes enfin sur une petite place recouverte de neige vierge. Elle était sombre et je n'arrivais pas à discerner les quatre coins cachés dans l'ombre. Le silence était pesant et je restais au aguets, prête à réagir en cas d'attaque. Je restais à coter de mon chef, scrutant l'horizon. Soudain, des bruits de pas se firent entendre. Un groupe de trois homme arriva face à nous, l'un avec une mallette à la main. Il l'a jeta par terre, aux pieds de mon leader qui l'ouvrit et constata que la drogue y était. Sans plus tarder, il se tourna et commença à partir. Je restais face quelques instants avant de tourner les talons moi aussi quand j'entendis le claquement d'un pistolet qu'on recharge. Je me retournais vivement. Un homme braquait son arme sur nous. Je voulu sortir la mienne mais il fut plus rapide que moi et tira en premier. Je fermais les yeux et entendis la détonation. Je croyais que c'était fini, je ne bougeais plus, attendant que la mort vienne me chercher... Mais rien ne se produisis. J'ouvris les yeux et vis mon chef tomber devant moi. Il s'était jeter à travers la route de la balle et m'avait sauvé la vie. Je ne pouvais plus bouger. C'était comme si le temps s'était stoppé. Je contemplais le corps, allongé dans la neige déjà rouge. Je repris alors mes esprits et sortis mon arme et visa ces trois assassins qui ne tardèrent pas à s’effondrer eux aussi. Je m'assis dans la neige devenue rouge, ne sachant que faire. Je patientais, attendant que quelqu'un du gang arrive. Je ne savais pas quoi faire. La neige continuait toujours de tomber, masquant le moindre bruit. Je me recroquevillais sur moi même, attendant que quelqu'un arrive. »

Je mis du temps à ouvrir les yeux. Je fus légèrement éblouie par une faible lumière bleuâtre qui illuminait l'endroit où je me trouvais. J'avais un mal de tête terrible. Je me redressais soudainement. Qu'est-ce que c'est que ça.... ? Pensais-je. Je me trouvais sur la banquette arrière d'une voiture plongée dans l'eau. Je vis Hee Rin à côté de moi. Elle n'était toujours pas réveillée. Je me rappelais de la soirée de hier, quand j'avais commencé à partir mais qu'elle m'avait rattrapée et ensuite... Plus rien. Le trou noir. J'essayais de bouger mais mes mains étaient ligotée à l'aide d'une corde.

Soudain, Hee Rin se réveilla elle aussi mais ne semblait se souvenir de rien. Tant mieux. Une fois sortit d'ici, je l'abattrai. Je regardais autour de moi, cherchant une solution. Il fallait que je sorte d'ici au plus vite ! Je décidais de briser le carreau en donnant des coups de pieds dedans. Il céda rapidement, laissant une vague envahir la voiture. Je sortis comme je pus et remonta à la surface laissant la policière dans la voiture. Je rejoignis la berge et m’écroula au sol, mes cheveux dégoulinants. J’espérais que la policière ne puisse pas en sortir et qu'elle reste à l'intérieur mais elle remonta également à la surface. Il fallait que j'agisse avant que la mémoire ne lui revienne. Je me relevais et sortis mon pistolet pour le recharger. J'entendis un bruit quand je relevais les yeux vers elle mais elle avait été plus rapide que moi. Elle se tenait face à moi, une arme braquait sur moi. Je ne bougeais plus. Je voulus tirer mais elle tira la première. La balle m’atteignit l'épaule et je ne pus viser correctement ensuite. J’appuyais tout de même sur la gâchette et la balle lui arriva en plein dans le genoux. Elle s'écroula par terre et je fis de même. Je n'avais jamais ressentit cette douleur au auparavant. Nous étions allongées, face à face. Nos armes étaient vide. Nous ne pouvions plus rien faire. J'avais le regard sans vie, laissant échapper une larme tout de même. Je voulais bouger mais la douleur m'en empêchait. Était-ce la fin ?  

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MessageSujet: Re: Open your eyes, you'll die.   Open your eyes, you'll die. Icon_minitimeDim 1 Sep - 10:07

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«  Le premier jour où je m'étais servie d'une arme... Ah, cela remonte à si loin maintenant. Un suspect était en fuite alors que nous tentions de mettre la main dessus. Nous courions à travers multiples hangars mes collègues et moi. Je courais plus vite qu'eux étais donc partie devant. Je choisis un raccourci et tomba nez à nez avec notre suspect. Sortant mon arme de son étui, je la braquais sur sur lui. Ma main tremblait, je n'avais jamais tiré sur quelqu'un auparavant. Ôter la vie d'un simple geste, cela me paraissait inhumain. Il n'eut pas le temps de sortir son arme à son tour que j'avais appuyé sur la détente. Il était désormais à terre, souffrant. J'avais visé son épaule pour que la blessure ne soit pas mortelle, mais assez pour le neutraliser. Le sang se rependait sur le sol et j'appelais une ambulance. Mes collègues arrivèrent enfin, me félicitant pour mon efficacité. Me féliciter d'avoir blessé quelqu'un ?  Où allait le monde...»

Allongée sur la berge, je crachais l'eau de mes poumons qui me faisait terriblement mal. Ma respiration repris son rythme régulier au bout de quelques minutes alors que mes cheveux, trempés, goutaient sur le sol de pierres. Mila quant à elle toussait à s'en arracher les poumons à quelques centimètres de moi. Elle me tournait le dos et n'osait pas me regarder pour je ne sais quelle raison. Soudain, elle se leva précipitamment, sortit son arme de sa poche et rechargea cette dernière. Tout les souvenirs me revinrent d'un coup, je ne sais comment. Ce qu'elle m'avait dit au bar, oui, tout était net pour moi maintenant. Ses paroles étaient encore trop dures à assimiler et je refusais de la croire même si au fond de moi, je pensais qu'elle était peut-être sincère. J'avais compris que les munitions qu'elle mettait dans son pistolet m'étaient destinées et m'empressais d'agir. Plus rapide que mon adversaire, je me tenais maintenant face à elle, mon arme braquée sur son visage. Elle leva les yeux vers moi et avant qu'elle ne réussisse à m'atteindre, j'appuyais sur la gâchette. La balle alla se loger dans son épaule, mais dans sa chute, la détonation partit et sans savoir comment, j'étais au sol quelques secondes après avec une immense douleur au genou. Le sang se répandait sur le sol et je voyais Mila en face de moi, endurant le même martyre que moi. Je ne souhaitais qu'une chose : que l'on mette fin à mes souffrances. Je laissais échapper des cris de douleur et des larmes coulaient de mes yeux sans que je puisse les maitriser. Je ne pouvais rien faire, mon arme était vide et mon téléphone était inutilisable. Personne à part la mort ne pouvait me sortir de cet enfer. J'arrêtais de bouger et fermais les yeux, attendant mon heure venir. Les minutes passèrent longuement et j'entendais Mila de son côté, essayant de se battre. Je n'avais plus aucune raison de vivre, connaissant la vérité sur tout. Mon père gisait en prison alors qu'il était innocent, et mon amour perdu était le chef du gang sur lequel j'enquêtais depuis si longtemps. Je ne pouvais pas vivre avec une réalité si cruelle et ironique. L'air frais de la saison faisait bouger mes cheveux et le doux bruit du lac à mes pieds m'apaisait, me faisait oublier ma blessure pourtant si douloureuse. Soudain j'entendis des bruits de pas venir en ma direction. Je n'avais pas assez de force pour ouvrir les yeux et n'avait aucune idée de qui il pouvait s'agir. Après tout, vu la situation cela avait peu d'importance. La présence s'arrêta devant moi. Je sentis une main passer sur mon front quand soudain l'inconnu me portait dans ses bras. Qui était-ce ? Que me voulait-il ? J’entrouvris un œil et vis une silhouette floue qui m'avait pourtant l'air familière. Je n’eus pas le temps d'en savoir plus car quelque secondes après, je tombais inconsciente…»

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Lee Mila

« Papa, papa ! Regarde, j'ai fais une boule de riz !... » Ce que j'étais naïve... Malgrè que mon père se droguait, je l'aimais. J'aurais tellement voulu qu'il s'occupe de moi au moins une fois quand j'étais enfant. Malgré les remarques, les critiques et quelques fois les gifles, je restais toujours souriante et avec de l'espoir. Haha... L'espoir fait vivre comme on dit. Mon père était toujours occupé à je ne sais quoi. «Je travaille laisse moi.» Et moi, comme une petite fille je partais. Mais ce jour là, je me suis retournée pour l'observais. Il n'avait pas relevé la tête. J'essayais une dernière fois de l’appeler mais : « Tu me déranges ! Tu ne comprends donc pas, Mila ?! » Je ne l'avais jamais entendu crier ainsi. Je sortis alors de la pièce, les larmes dégoulinant sur mes joues rouges. Je m’appuyais contre la porte et me laisser tomber jusqu'à ce que mes fesses touchent le sol froid. « Papa... Aujourd'hui... C'est mon anniversaire.... »

Les larmes sortaient de mes yeux marrons et dégoulinaient le long de mes joues jusqu'à toucher le sol. J'avais mal, terriblement mal. C'était la première fois que je ressentais cette douleur atroce. Mon épaule était maintenant rouge et le sang coulait toujours. Je regardais Hee Rin. Elle ne bougeait plus et avait fermé les yeux. Était-elle morte ? Pour mon cas, je savais que si je fermé les yeux ou que je m'endormais.... C'était la fin. Plus rien ne pourrait me sortir de mon sommeil. Je bougeais comme je pouvais, essayant de me relever mais tout mes efforts furent vains. Je restais allongée par terre quelques minutes quand j'entendis des pas. Je relevais la tête et mon regard croisa celui du chef du gang : Lee Yun Seong. Qu'est-ce qu'il faisait là ? C'était lui qui nous avait enfermé dans la voiture ? Il me fixait en souriant. C'était la première fois que j'éprouvais de la honte. J'étais faible. Je n'étais plus rien. Soudain, il détourna le regard et s’accroupit en face de Hee Rien avant de la prendre dans ses bras et l'emporter.

Je restais bouche bée. Je ne comprenais pas. Je regardais les deux partir, me laissant là, seule. C'est terminé, j'allais mourir. Ma tête devenait lourde et je la laissais tomber lourdement sur le sol bétonné. La douleur, elle, était toujours la, bien vivante. Je ne pouvais plus contrôler mes pleurs. Ma vision se troublait et mes larmes n'arrangeaient rien. Ma respiration se faisait de plus en plus lente et difficile. Je ne me battais plus. J'avais échouée. Je me laissais mourir.
Alors que mes yeux se fermaient petit à petit, j’aperçus une silhouette un peu plus loin. Elle semblait m'avoir vue et se rapprochait doucement. Quand elle fut plus qu'a quelques mètres de moi, je le reconnus. C'était Zelo. Il avait l'air effrayé et ne savait pas quoi faire. Malgré la douleur, un léger sourire se dessina sur mon visage. Je reprenais espoir. Alors, doucement mais sûrement, je me relevais comme je pus et, sentant mon adrénaline revenir, je marchais vers lui jusqu'à tomber dans ses bras et sombra dans un profond sommeil.

J'ouvris péniblement les yeux. Je me trouvais sur mon lit, mon médecin à mes côté. Il m'expliqua que Zelo m'avait ramené et l'avait appelé. Je portais ma main à mon épaule. Le docteur m'avait fait plusieurs points de suture après m'avoir retiré la balle de l'épaule. Il partit après m'avoir donné des médicaments.

Je restait allongée sur mon lit, fixant le plafond. Je fermais les yeux quelques minutes avant que le sommeil m'attrape.

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